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chirurgie du LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR : Comment bouger après l'opération?

Un patient sur 3 qui subissent une chirurgie de reconstruction du LCA souffrira d'arthrose au genou dans les 10 années qui suivent son intervention.

Le succès à long terme de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA du genou) est lié à la façon dont vous « bougez » après la chirurgie, constate cette équipe de l’Université Brigham Young (Utah), qui a cherché à comprendre pourquoi de nombreux patients opérés du LCA se retrouvent avec une arthrose au genou. Cette étude, présentée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise montre l’importance d’éviter la sous-charge comme la surcharge, nuisibles au cartilage et donc de rétablir la mécanique du mouvement, par la kinésithérapie par exemple, de manière à améliorer les chances d'éviter l'arthrose.

 

Un patient sur 3 qui subissent une chirurgie de reconstruction du LCA souffrira d'arthrose au genou dans les 10 années qui suivent son intervention. Et un patient sur 2 a un risque très élevé d’être atteint d’un handicap physique irrécupérable. Cherchant à expliquer cette difficulté de récupération, l’équipe a exploré 2 théories :

  • la blessure au genou elle-même peut provoquer une inflammation persistante et chronique entraînant des modifications tissulaires sous-jacentes ;
  • les patients qui subissent cette lésion au LCA finissent par se déplacer différemment lors d'activités comme la course, le saut et la marche, ce qui aggrave les dommages au cartilage au fil du temps.

 

En se basant sur ces théories, les chercheurs de l’Université Brigham Young avec leurs collègues de l’Université de Caroline du Nord ont observé la biomécanique de la marche de 130 sujets ayant subi une chirurgie de reconstruction du LCA, entre 6 mois et 13 ans auparavant. Les participants, équipés de marqueurs rétroréfléchissants sur les jambes, capturés par caméras, ont été invités à marcher comme s'ils marchaient normalement et tranquillement sur un trottoir, à vitesse constante. Les chercheurs ont notamment recueilli des données sur la force de réaction du sol sur la jambe lésée pendant la marche. Cette analyse conclut à un facteur déterminant pour les symptômes de douleur et d’arthrose, la sous-charge ou la surcharge de la jambe opérée :

  • les personnes qui signalent des symptômes persistants après l'opération surchargent ou sous-chargent en marchant leur jambe blessée ;
  • précisément, le groupe symptomatique surcharge ou de sous-charge la jambe blessée de 4 à 5% de plus que le groupe asymptomatique.

 

Une différence de 5% de charge à chaque pas : ainsi, l’efficacité de la reconstruction du LCA n’est ici évidemment pas remise en question, c’est plutôt le mode de récupération qui retient l’attention : « La façon dont vous bougez est liée au résultat de votre chirurgie », résument les auteurs. « Au premier abord, ces différences de charge peuvent sembler relativement faibles, cependant, une différence de 5% à chaque pas, durant chaque mois, chaque année puis sur toute une durée de vie peut conduire à une maladie progressive et chronique comme l'arthrose post-traumatique ».

 

Quelle implication pour les patients ? les auteurs recommandent aux patients ayant subi cette chirurgie de reconstruction du LCA de veiller à bien « rétablir la mécanique du mouvement de manière à améliorer les chances d'éviter l'arthrose ».

Cela passe concrètement par l’adhésion à un programme de kinésithérapie ou de renforcement de la force. Sous surveillance, bien sûr.


Chirurgie du ménisque, optez pour l'auto-rééducation 

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Avec la collaboration d’Anne BAUMGARTNER, kinésithérapeute.

Votre chirurgien a enlevé un fragment de votre ménisque cassé dans votre genou. Dans les semaines qui suivent, quelques séances de kinésithérapie sont conseillées mais l’auto-rééducation est également très utile !

Introduction:

Après retrait d’une portion de ménisque interne, la reprise du sport s’effectue à l’issue de 6 à 8 semaines. Il faut ajouter une quinzaine de jours lorsque le geste a eu lieu sur le ménisque externe. Les délais varient aussi en fonction de la taille du morceau enlevé. Les quadras et autres «séniors» mettent souvent un peu plus de temps à récupérer. Votre chirurgien vous apportera toutes les précisions adaptées à votre cas. La kinésithérapie ne doit pas être trop intensive. Elle a pour objectif principal de vous aider à reprendre du muscle sans «forcer». L’auto-rééducation y contribue et vous guide dans la reprise de vos activités. A chaque étape, les douleurs en regard du ménisque et les gonflements du genou imposent le repos. S’ils persistent, un avis médical est nécessaire.

Une lésion du ménisque, c’est quoi ?

On trouve deux ménisques par genou. Ils ressemblent à deux petits croissants placés entre le tibia et le fémur. Ils s’écrasent et se brisent parfois quand le genou se vrille, bascule ou se fléchit fortement ! Grâce à leurs formes en virage relevé, ils participent à la stabilité du genou. Surtout, ils amortissent les contraintes et répartissent les pressions sur le cartilage. Quand le chirurgien enlève un fragment abîmé, l’emboitement de l’articulation est moins bon. Il faut patienter et proposer des contraintes très progressives pour «mouler le moignon méniscal». Le ménisque, bien que plus mince retrouve une forme adaptée. L’auto-rééducation participe à ce remodelage.

1 Objectif : «réveil articulaire».

Dans les 3 à 4 jours suivant l’intervention, restez au calme. Utilisez des béquilles en cas de douleurs. Abandonnez-les rapidement.

Luttez contre l’inflammation 
Si votre genou est gonflé, glacez-le au moins 3 fois 20 minutes par jour. N’oubliez pas de protéger votre peau avec un linge, typiquement une serviette éponge. Idéalement, utilisez une vessie de glace fixée par une genouillère spécifique.

Contractez vos muscles
Souvent, votre cuisse a un peu de mal à fonctionner. Elle a été comprimée lors de l’intervention par un garrot pour éviter les saignements. Les petites cicatrices sont douloureuses et inhibent sa contraction. Il faut la réveiller.

Exercice 1
Allongez-vous, placez un coussin sous votre genou. Tendez la jambe, écrasez le coussin ! Restez contracté 3 à 10 secondes, relâchez pendant la même durée. Recommencez 10 à 20 fois. Renouvelez l’opération toutes les heures … La nuit vous êtes exempté ! 

Exercice 2
Dès que possible, faites suivre l’ «Exercice 1» d’une élévation de votre membre inférieur. Tendez bien votre genou, remontez votre rotule ! Décollez doucement le talon du lit puis monter votre jambe. Restez 1 à 2 secondes en position haute. Prenez soin de freiner la descente, c’est également un très bon travail musculaire. 

Bougez doucement
Au cours des 7 à 10 jours après l’opération, il faut entretenir la flexion de votre genou sans trop forcer. Ne dépassez pas l’angle droit, au risque de tirer sur les petites cicatrices situées à l’avant de votre genou. 

Exercice 3
En position couchée sur le dos, pliez doucement votre genou. Profitez-en pour faire frotter votre talon sur le matelas. Ainsi, vous réveillez et vous faîtes travailler les muscles situés à l’arrière de la cuisse, les ischio-jambiers. Restez fléchi quelques minutes puis replacez lentement votre genou en extension. Revenez lentement genou tendu.

Exercice 4
Allongé sur le ventre, pliez le genou, montez le talon. Restez à angle droit quelques secondes. Redescendez doucement. Faites l’exercice environ 10 à 20 fois. Là encore, vous associez un travail de mobilité articulaire et une activité musculaire. 

Exercice 5
Dès que vous atteignez aisément les 90 degrés de flexion, asseyez-vous sur une table. Partez genou fléchi et montez le pied, maintenez la position 3 à 10 secondes. Redescendez lentement. Faîtes 5 à 10 répétitions. 
 

2 Objectif : «vie quotidienne»

Une bonne semaine après l’intervention, Vous pouvez marcher normalement. Il faut encore gagner en aisance dans les escaliers. Pour descendre sans encombre il faut fléchir à 110°. 

Révisez, progressez.
Lorsque les cicatrices sont bien fermées, reprenez les exercices précédents et gagnez encore en flexion. Pour votre confort, il est urgent d’atteindre 110°. Vous récupérerez tranquillement une amplitude comparable à l’autre genou au cours du mois suivant. Attention, ces exercices se font assis ou couché, les accroupissements sont proscrits. 

Travaillez en charge ! 
A la marche ou dans les escaliers, chaque membre inférieur propulse le poids du corps. Il faut progressivement renouer avec ces contraintes.

Exercice 6
Debout sur vos 2 jambes, Fléchissez légèrement les genoux. Ne dépassez pas 30 à 45 degrés. Remontez lentement. Faites ce mouvement 10 à 30 fois. Vous pouvez vous appuyez beaucoup plus voire totalement du côté sain. Ainsi, le côté opéré se fléchit et s’étend sans compression. Dans ces conditions, cet exercice peut vraiment être commencé dans les jours suivant l’intervention. Puis, progressivement, basculez votre poids sur le côté opéré. Après une petite semaine votre geste est symétrique. A l’issue d’une bonne quinzaine, vous poussez exclusivement avec le côté opéré. 

Objectif : « Sport » !
Après 2 à 3 semaines, votre force musculaire est correcte, votre mobilité articulaire dépasse 110 degrés. Votre auto-rééducation va devenir sportive. 

Révisez, progressez !
Vous réalisez l’ « Exercice 6 » aisément. Rebasculez un peu du côté sain mais faites le mouvement sur un matelas ou un canapé. L’instabilité augmente considérablement le travail musculaire et sollicite votre coordination. Peu à peu, selon vos sensations, mettez plus de poids sur le membre inférieur opéré.

Faites du vélo.
Pour pédaler, il faut plier le genou à 110 degrés. A 15 jours de votre intervention, vous pouvez le faire ! Profitez-en ! Avec un vélo d’appartement ou sur terrain plat, moulinez sur faible résistance. Voilà un bon rodage articulaire pour entretenir votre mobilité et mouler votre ménisque. Augmentez peu à peu les résistances. Vers 3 à 4 semaines post-opératoires, mettez vous en «danseuse ». Votre geste ressemble à celui de la course ! Après un bon mois, commencer votre séance de vélo par quelques minutes de trottinement. 

Augmentez peu à peu la durée et la vitesse de votre footing. 
Allez en salle de sport.
Après un mois, si vous avez accès à des appareils de cardiotraining, c’est l’idéal. Le rameur vous permet de gagner en flexion en évitant la compression du poids du corps. L’elliptique ressemble à la course mais avec appuis symétriques et sans choc. Grâce au tapis, il est possible de travailler en limitant les impacts des foulées. Pour cela, mettez de la pente ! Commencez par la marche active. Petit à petit, intégrez la course sur tapis à votre séance de cardiotraining. Augmentez la durée et réduisez la pente. 

Courez, jouez !
Cinq à sept semaines après votre intervention, vous pouvez courir 30 minutes aisément, commencez à accélérer. Variez les allures. Quelques séances plus tard, terminez par des déplacements latéraux. Les footballeurs font un peu de conduite de balle, les tennismen travaillent sur le mur. Tous renouent avec les éducatifs et les séances techniques. Deux à trois mois après l’opération, vous reprenez véritablement l’entraînement. Quand vous aurez retrouvé vos sensations, si votre genou ne vous gêne plus, vous pouvez attaquer la compétition.

 

article provenant du site:  www.chirurgiedusport.com

 

 


La tendinite d'achille : point faible du coureur 

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Vous vous entraînez assidument, vous courez beaucoup, vous préparez des compétitions, cette blessure handicapante menace ! Voici les explications et les conseils pour l’éviter et la soigner.
 
 
Le tendon d’Achille relie le muscle du mollet à l’os du talon, le calcanéum. Lorsque le muscle se raccourcit, il transmet la force et étend la cheville. A chacune de vos foulées, il est mis à contribution lors de la phase de propulsion. Il est encore plus sollicité au moment de l’amortissement. Dans ces conditions, le talon s’écrase au sol et le muscle tire dans l’autre sens pour ralentir le mouvement. Le tendon est écartelé. Ce mécanisme de freinage est omniprésent en course et absent en vélo. Voilà qui explique pourquoi la tendinite d’Achille est fréquente chez les marathoniens et quasi inexistante chez les cyclistes. 
 
Une tendinite d’Achille, c’est quoi ?
Cette cordelette malmenée lors du freinage de chaque foulée est constituée de fibres microscopiques en spirales. Lorsque les contraintes sont excessives, certaines se déchirent. Quand le temps de récupération entre les entraînements est insuffisant, ces petites lésions se rejoignent, perturbent la mécanique du tendon et deviennent douloureuses. Les globules blancs arrivent pour évacuer les déchets. Cette première étape de l’inflammation se montre bénéfique et stimule la reconstruction tissulaire. Parfois, elle devient excessive et le processus s’emballe : nos cellules de nettoyage grignotent aussi les fibres saines. Rapidement, une cicatrice se constitue. Le plus souvent, notamment en cas de repos complet, elle ressemble à un magma fragile. C’est à ce moment que la tendinite devient vraiment gênante. Les fibres orientées dans tous les sens n’assument pas les contraintes mécaniques et l’édifice se craquèle, un peu comme vos gerçures hivernales quand vous souriez. A ce stade, il n’existe plus d’inflammation. Au contraire, la cicatrice n’évolue plus et reste cassante. Un traitement s’impose.
 
Comment savoir si c’est grave ?
Le rythme de la douleur tendineuse est associé à différents stades de gravité. Ils ont été décrits par un médecin nommé BLAZINA. Initialement, vous avez mal après votre séance de sport. L’inflammation s’enclenche à l’arrêt de l’effort pour nettoyer les déchets provenant des microfissures. Voilà qui stimule les processus de reconstruction. Quand les lésions sont plus avancées, de petites cicatrices anarchiques sont responsables d’adhérences entre le tendon et les tissus environnant. Vous souffrez quand vous vous remettez en mouvement, le matin au saut du lit ou en début d’entraînement. Ce dérouillage se révèle plutôt bénéfique. Au stade suivant, vous avez mal tout au long de l’activité et même au repos. Chaque foulée détruit quelques fibres tendineuses saines. Votre tendinite s’aggrave.
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Le repos n’est pas systématique : gérez vos douleurs
Douleurs après les entraînements : réduisez la durée et la vitesse de vos entraînements, pensez au vélo et à la natation. Tentez de mettre une petite talonnette, étirez-vous après les séances … un peu, pas trop. Cette stratégie pourrait s’avérer suffisante.
Douleurs cédant à l’échauffement. Vous pouvez continuer votre séance. Arrêtez si la douleur réapparait. Là encore, réduisez votre charge de travail. Pédalez et nagez pour compléter votre programme. Prenez rendez-vous avec votre médecin pour initier un traitement et faire de la rééducation.
Douleurs persistantes à l’effort. Arrêtez de courir ! Afin de garder la forme, allez à la piscine et faites du vélo, évitez les gros braquets et ne vous mettez pas en danseuse. Consultez rapidement votre médecin du sport
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Votre douleur disparaît à l’échauffement : Continuez à courir, réduisez vos entraînements.
Quels médicaments contre la tendinite d’Achille ?
Le plus souvent les anti-inflammatoires ne sont pas utiles car l’inflammation nuisible est rare en cas de tendinite. De fait, dans le monde médical, ce mot a été remplacé par « tendinopathie » car le suffixe «pathie» veut dire maladie alors que « ite » signifie inflammation. En pratique, on ne prescrit une cure d’anti-inflammatoire qu’au tout premier stade de la lésion lorsque les processus de nettoyage dépassent leur mission première et agresse les fibres saines. On peut réitérer ponctuellement si un entraînement ou des techniques rééducatives se sont révélées trop intense. A l’inverse, on conseille des produits favorisant l’assouplissement des vieilles cicatrices. La silice joue un rôle clé en reliant les fibres entre elles et en restaurant une cohésion élastique à la structure. Elle peut être ingérée par la bouche ou appliquée localement puisque le tendon est vraiment juste sous la peau. La marque DISSOLVUROL propose les 2 options : des gouttes et un gel.
 
La kinésithérapie : un passage obligé
En phase d’irritation, la glace est un excellent anti-inflammatoire. Très vite, il faut guider la cicatrisation du tendon. Etirements et travail de freinage orientent les fibres dans l’axe des contraintes. Comme vous le constatez, ce sont aussi les mouvements qui ont blessé votre tendon ! Il s’agit véritablement d’un réentraînement tissulaire ! Mais celui-là a une vertu essentielle : il est progressif. Au stade de la grosse cicatrice anarchique, il faut casser le magma fibreux. Les ultra-sons y contribuent … un peu ! Les MTP ou «massages transversaux profonds» sont beaucoup plus efficaces. Ils réactivent aussi les processus de guérison en recréant des microlésions. Votre kinésithérapeute frotte perpendiculairement au tendon mis en tension. Les «ondes de choc» peuvent être considérées comme des super MTP. Ce gros pistolet frappe sur votre tendon 5 à 15 fois par seconde pendant 3 à 4 minutes. Ces 2 méthodes sont douloureuses mais c’est pour la bonne cause ! A l’issue étirements et travail de freinage progressifs réalignent les fibres. Si le laser chirurgical coupe les tissus, le laser médical assouplit les cicatrices. Il est indolore et peut-être utilisé en cas de tendinite d’Achille.
 
Semelles et talonnettes pour détendre votre tendon 
Une talonnette permet de remonter le talon. Le tendon d’Achille se détend légèrement. Même si vous ne souffrez que d’un côté, il faut les placer dans les deux chaussures, sous les semelles de propreté, afin de ne pas vous retrouver bancal. Elles doivent être de hauteur modérée pour que le talon reste bien stabilisé par le contrefort. Trop haute, elles vous inclineraient vers l’avant et votre corps serait comme suspendu à vos tendons d’Achille ; le remède deviendrait nuisible ! Elles peuvent être amortissantes pour limiter l’impact mécanique des vibrations. Les talonnettes de SORBOTHANE regroupent ces caractéristiques. Une paire de semelle réalisée par un podologue du sport est parfois utile. Elle corrige un pied creux, tendu comme un arc, qui tire sur votre tendon. Elle limite les tiraillements latéraux sur le tendon en cas de bascule du talon comme on la rencontre lors des pronations et supinations excessives. 
 
Le sport fait parti du traitement !
Vous l’avez compris la rééducation contribue à assouplir les vieilles cicatrices et à réentraîner le tendon ! Il en est de même du sport ! Encore faut-il qu’il soit bien dosé : la sollicitation doit contribuer à l’adaptation tissulaire sans provoquer de lésion. La douleur est bonne conseillère. Elle est tolérable pendant quelques minutes à l’échauffement et une sensibilité est possible quelques heures après la séance. En aucun cas, elle ne doit persister et encore moins augmenter pendant l’exercice. Commencez par les activités peu sollicitantes pour votre tendon, laissez vous guider par vos sensations et augmentez peu à peu les contraintes. Avec la natation et l’aquajogging sans appui, votre tendon est au repos. Sur vélo, aucun freinage agressif que du travail en poussée. Même chose sur elliptique mais vous ajoutez le poids du corps. Avec le stepper talon dans le vide ou le vélo en danseuse, vous réintroduisez du freinage lent. En sautillant dans l’eau, le tendon est à nouveau sollicité de façon élastique mais Archimède vous aide et le mouvement est plus lent. Diminuez peu à peu la profondeur ! Passez au trottinement. Ce peut-être un peu de tapis au sein de votre séance de cardiotraining en salle. Vous pouvez opter pour un footing de durée croissante avant votre entrainement de vélo. A moins que ce ne soit un petit jogging pour aller à la piscine. Peu à peu, augmentez le temps de course, réduisez celui de l’activité complémentaire. Accélérez progressivement, introduisez du relief et des variations de vitesse puis du fractionné plus structuré. Sautez, bondissez sans douleur ! Vous êtes guéri !
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PARFOIS, CE N’EST PAS UNE TENDINITE 
Les douleurs à l’arrière de la cheville ne sont pas toujours des tendinites d’Achille. Quelques fois, il s’agit d’une grosse ampoule entre l’os et la peau provoquée par le frottement du contrefort. On parle de «bourse inflammée» ou «bursite». Tout particulièrement chez le coureur de fond, il faut rechercher une fracture de fatigue du calcanéum, l’os du talon. De temps à autre, notamment chez le footballeur, l’os de la cheville, l’astragale, est pincé en arrière, entre le tibia et le calcanéum. On parle de «syndrome du carrefour postérieur».
Quelques fois, ce sont des tendinites atypiques au traitement bien différent. En cas de péri-tendinite les fibres sont indemnes mais la gaine entourant le tendon est irritée par les frictions contre la tige d’une chaussure montante. Cette lésion survient surtout chez les randonneurs ou les militaires. Vous pouvez aussi souffrir au niveau du point d’accrochage du tendon sur l’os du talon, on parle de tendinite d’insertion. Si cette lésion est associée à des douleurs de la colonne, il s’agit parfois d’un rhumatisme. Si vous êtes bon vivant, votre tendinite peut être provoquée par des amas de cholestérol ou des cristaux d’acide urique qui fissurent les fibres.
Le diagnostic de «tendinite d’Achille»  n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Il nécessite un examen rigoureux.  Pour le confirmer ou évaluer l’ «ampleur des dégâts» votre médecin peut vous prescrire une prise de sang ou des images : radio, échographie et parfois IRM.
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Docteur Stéphane CASCUA, médecine et traumatologie du sport.

www.sportsante.info/

 
 

 

Docteur Stéphane CASCUA. - 16 mai 2011.


L’exercice physique pour mieux cicatriser

 

Description : http://image.gezondheid.be/loper-sport-170_400_04.jpg

NEWS L’activité physique favorise le processus de cicatrisation d’une plaie : la marche à bon rythme donne déjà de bons résultats.

Bien entendu, les exercices doivent être adaptés. Ce que montre cette équipe américaine (Ohio State University), c’est que si le repos – et en tout cas éviter les efforts violents - est nécessaire pour ne pas compromettre la cicatrisation, le fait d’intégrer une activité physique est également utile. Un test a été réalisé sur un groupe de patients d’âge moyen et avancé, présentant une plaie opératoire qualifiée de « saine » (pas d’inquiétude sur d’éventuelles complications).

La moitié d’entre eux ont suivi des séances d’exercices, supervisés par un professionnel, à raison de trois fois par semaine. Des exercices relativement légers, une heure en tout, avec vélo fixe et marche sur tapis roulant à une cadence modérée, et un peu de musculation. L’autre groupe a uniquement bénéficié des soins classiques. Au terme du suivi, il s’avère que dans le groupe « exercices », les plaies ont cicatrisé en moyenne 25% plus rapidement (30 jours contre 40 jours). L’ampleur de cette « accélération » ne peut pas être extrapolée à l’ensemble des plaies, évidemment, mais cela indique néanmoins que l’activité physique peut favoriser le processus de cicatrisation, pour autant que l’état de santé du patient (sachant cependant que la forme physique en tant que telle n’a pas vraiment d’importance) et les caractéristiques de la plaie s’y prêtent. Ceci doit être évalué avec le médecin.

En tout état de cause, les chercheurs estiment que l’activité physique peut constituer « une composante importante » de la prise en charge des plaies. Une activité même modérée, comme la marche soutenue, est déjà très bénéfique.

Source: Advanced Tissue (www.advancedtissue.com)

 

tiré de : www.passionsante.be


Comment l’exercice physique répare le cerveau

 

Description : http://image.gezondheid.be/123-hersenen-psy-creativiteit-10-12.jpg

NEWS On sait que l’activité physique « muscle » le cerveau et contribue à sa bonne santé. L’exercice régulier, même modéré, aide aussi à régénérer des zones défaillantes.

Comme l’explique cette équipe américaine (université du Maryland), « l’atrophie corticale est un biomarqueur de la maladie d’Alzheimer, et est associée à des symptômes cliniques ». Atrophie corticale, c’est-à-dire un rétrécissement du cortex, la couche de matière grise qui recouvre les hémisphères cérébraux. Il a été bien démontré que ce phénomène caractérise l’évolution de la maladie d’Alzheimer (notamment) et qu’il s’accompagne de troubles cognitifs (mémoire, raisonnement, attention…).

Une protection contre le déclin des capacités


Cette étude a consisté à déterminer le bénéfice de l’exercice sur l’épaisseur du cortex de deux groupes de participants, jusque-là physiquement inactifs : des seniors sans problèmes de santé particuliers et d'autres présentant une déficience cognitive légère(dégradation des fonctions cognitives, mais sans incidence importante sur l’autonomie). Le programme a consisté à les faire marcher sur un tapis roulant, à intensité modérée, quatre fois une demi-heure par semaine pendant trois mois. Deux paramètres ont été évalués avant et après : la capacité cardiorespiratoire (consommation d’oxygène) et l’épaisseur corticale (déterminée par résonance magnétique).

Que constate-t-on ? D’abord, que la capacité cardiorespiratoire s’est améliorée dans chaque groupe. Ensuite, que cette meilleure condition physique est corrélée à des changements positifs de l’épaisseur du cortex : ceci est vrai dans les deux groupes, mais particulièrement chez les personnes avec une déficience cognitive légère. Les chercheurs commentent : « La pratique régulière d’une activité physique peut constituer une intervention particulièrement bénéfique pour contrecarrer le processus d’atrophie corticale, et fournir une protection contre le déclin cognitif chez des personnes en bonne santé ou présentant une déficience cognitive légère ». Des études de plus large ampleur sont nécessaires pour confirmer ces résultats spécifiques. Ceci étant, ils s’ajoutent à bien d’autres démonstrations de l’importance d’une activité physique régulière, tant pour le corps que pour l’esprit. 

Source: Journal of the International Neuropsychological Society (http://journals.cambridge.org/action/displayJournal?jid=INS

 

tiré de : http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=20834


comment s'hydrater pendant l'effort


L’eau indispensable au sportif

L’eau, sans apporter aucune calorie, est très importante pour notre organisme et représente entre 60 à 70 % du poids du corps. Cela correspond à environ 45 litres d'eau pour une personne de 70 kilos. Le sportif qui s’entraîne régulièrement a un volume d’eau plus important dans son corps car il a davantage de muscles et ceux-ci contiennent 73,2% d'eau contre 10% dans la masse graisseuse. Où se trouve l’eau ? 60% dans nos cellules et 40% dans les tissus dans lesquels baignent les cellules : la lymphe et le sang.

 

L’eau pour refroidir

Lorsque les muscles demandent plus d’énergie pendant l’effort, ils libèrent 70 à 75 % de l’énergie mobilisée sous forme de chaleur. Cette chaleur est évacuée majoritairement par un transfert naturel de chaleur vers l'extérieur : la convection. L'eau joue un rôle secondaire pour refroidir l'organisme même si ce rôle est réel. Ainsi, si faire du sport nous fait davantage transpirer c'est à cause de l'augmentation de la dépense énergétique (la "chaudière" fonctionne à plein régime) et non à cause d'un manque d'eau. C'est le signe que votre corps fonctionne bien !

De quoi est composée la sueur ? Cela dépend des conditions environnementales, de l’intensité de l’exercice, du niveau d’acclimatation à la chaleur mais aussi de l'état du sportif. La sueur est composée pour 99% d’eau et de sodium, de potassium, de calcium, de magnésium, de zinc, de fer, de manganèse et de vitamine C mais cette composition exacte varie. Par exemple, des athlètes entraînés et acclimatés à la chaleur excrètent moins de sodium par litre de sueur (115 à 690 mg par litre) comparativement à des athlètes entraînés et non acclimatés (920 à 2300 mg par litre).

 

L’eau nécessaire pour brûler de l’énergie

Le corps d’un sportif va utiliser beaucoup de glucides pendant l’effort. Certains sportifs anticipent l’augmentation de la demande d’énergie par leurs muscles et choisissent une alimentation riche en glucides. Or lorsque les cellules musculaires utilisent des glucides stockés dans l’organisme, une partie de l’eau qui était emprisonnée dans les muscles est libérée. Plus précisément, pour chaque gramme de glucide stocké que le muscle utilise, 2,7 grammes d'eau sont perdus. L'eau joue donc également un rôle pour fournir de l'énergie.

 

 

L’eau pour évacuer les déchets

Lors d’une épreuve sportive, tout le corps se met en branle bas de combat : les muscles ont besoin de plus d’énergie, les poumons passent à la vitesse supérieure, le sang essaie de contenter les besoins accrus de tous les organes. Il est donc logique que les déchets soient plus importants aussi. L’eau est indispensable à l’organisme afin qu’il se débarrasse de ses déchets via la transpiration, les urines, les selles et la respiration. Mais attention : plus d'eau ne permet pas de mieux éliminer, il faut simplement éviter la déshydratation, situation pendant laquelle notre système de filtration fonctionne moins bien.

 

La soif, un mécanisme de haute précision

Pour savoir quand boire, notre corps possède un mécanisme redoutablement efficace : lorsque des modifications du taux de sodium ou de la quantité d'eau dans le plasma surviennent, des récepteurs situés dans le cerveau au niveau de l'hypothalamus vont provoquer des changements hormonaux et comportementaux pour éviter toute déshydratation grave : les reins vont mieux retenir l'eau et le sodium et la sensation de soif va se déclencher. Contrairement à une idée reçue, la sensation de soif est très fiable lorsqu'elle n'est pas perturbée par des éléments extérieurs (prise de certains médicamens, maladies, âge).

Les êtres humains ont évolués en tant que chasseurs de longues distances. Cela nous a donné la capacité de réguler notre température corporelle au corus d'un effort prolongé en pleine chaleur, même avec un manque d'eau. L'homme ne régule pas sa balance hydrique de manière instantanée, c'est un buveur à retardement : les déficits en eau et minéraux sont corrigés aux repas suivants.

La nécessité de boire "en prévention" apparaît donc comme inutile. En revanche, mieux vaut boire dès qu'on a soif, sans attendre si on souhaite éviter la déshydratation.

 

Boire suffisamment pour éviter la déshydratation

Lorsqu’on ne boit pas assez pour compenser les pertes d’eau, on peut se trouver déshydraté. Le cœur doit travailler plus et les mécanismes de régulation de la chaleur sont dépassés : la fréquence cardiaque augmente, la tension artérielle diminue et le corps commence à « surchauffer ».

Il suffit d'un déficit léger d’eau de l'ordre de 1% du poids corporel, soit seulement 0,7 litres pour un homme de 70 kilos, pour diminuer de 10% les performances : le sportif peut ressentir de la fatigue, des maux de tête, des nausées, des lourdeurs dans les jambes, des essoufflements... Lorsque l’hydratation diminue de 2%, les performances physiques et intellectuelles du sportif sont altérées. Une déshydratation plus importante augmente les risques de calculs rénaux et de coma. Le danger d’attaque cardiaque ou d’épuisement du cœur guette également le sportif quand il perd 6 à 10% de son poids initial à cause de la déshydratation.

Enfin, un sportif qui se trouve déshydraté de manière répétitive peut souffrir de douleurs aux muscles, aux tendons et aux ligaments. Ses risques de claquage et d’entorses sont augmentés.

 

Le coup de chaleur

Lorsque la déshydratation devient trop importante, le volume sanguin diminue. Les organes nobles, le cerveau et le cœur, ne reçoivent plus assez de sang. Pour les préserver, le corps cherche à augmenter la circulation : il ferme les vaisseaux menant à des zones moins essentielles comme la peau. La température corporelle continue donc à s’élever alors que le mécanisme de refroidissement, la transpiration, n’est plus efficace. La différence entre chaleur produite et chaleur évacuée est trop grande. C’est le coup de chaleur ! Il peut être mortel car notre cerveau ne peut pas supporter une température supérieure à 41°C. Mais généralement le coup de chaleur survient sans être en état de déshydratation, c'est simplement la diffusion de la chaleur qui n'a pas eu le temps de se faire correctement.

 

Les crampes

Le mouvement des muscles est réalisé par la contraction de fibres à l’intérieur des cellules musculaires. La contraction se fait grâce à des échanges des ions, principalement les ions potassium, sodium, magnésium et calcium. La déshydratation peut mener à un déséquilibre des échanges des ions, en particulier via la transpiration qui nous fait perdre beaucoup de sodium : les crampes se manifestent alors. C'est le symptôme le plus fréquent pour alerter d'une mauvaise hydratation (en quantité ou en qualité - voir plus loin).

 

Les tendinopathies

La déshydratation peut favoriser l'apparition de problèmes tendineux même si la raison exacte est mal connue.

 

Risque de trop boire : l’hyponatrémie de dilution

L'hyponatrémie correspond à la diminution de la concentration du sodium dans le plasma, c’est-à-dire la partie liquide du sang. Elle peut se produire lorsqu’il y a un excès d'eau par rapport au sodium. L’excès d’eau peut atteindre 5% du poids initial du sportif. Boire de l’eau claire ou une boisson faiblement minéralisée tout au long d’un effort (simple bouteille d'eau) de plusieurs heures dilue le sang. Votre concentration en sel s’effondre, c’est l’hyponatrémie de dilution.

Comment l’hyponatrémie arrive-t-elle ? Dans des exercices d’endurance, l’hyponatrémie est la conséquence d’un comportement inadapté : soit une hyperhydratation « volontaire » soit la consommation d'une boisson inadaptée qui ne permet aps de compenser les pertes en sodium provoquées par la transpiration. Les plus touchés sont principalement les athlètes les « moins » performants et qui ne surveillent pas leurs apports pendant l'effort et consomment des boissons trop pauvres en sodium. Quand l’effort est de forte intensité ou très long, les risques hyponatrémie sont plus importants.

L’hyponatrémie ne s’accompagne pas toujours de symptômes. S’il y en a, ils ne sont pas spécifiques : nausées, vomissements, étourdissements, malaises, confusions, agitations, fatigue, troubles de la coordination mais le signal le plus fréquent est l'apparition de crampes. Puis les maux de tête et la transpiration des pieds et des mains peuvent se faire de plus en plus importants alors que la température corporelle reste normale.

 

Boire peu mais souvent
Si la quantité d’eau absorbée est trop importante, seule une partie sera réellement utilisée et le reste sera envoyé directement (ou presque !) dans la vessie. Si on persévère à trop s'hydrater on risque l'hyperhydratation qui est plus rapidement mortelle que la déshydratation... La boisson est moins bien acceptée durant l'effort physique. Un gros volume d'eau, s'il facilite la vidange gastrique, peut en effet distendre l'estomac et gêner l'exercice. C'est pourquoi il faut boire une boisson isotonique qui se digère plus facilement, par petites quantités tout au long de l'exercice. Pendant l’effort, il semblerait que de boire 150 à 300 ml d’eau toutes les 20 minutes seraient une bonne moyenne.

 

Quoi boire ?

 

Des eaux minérales

Elles apportent généralement trop peu de sodium pour compenser les pertes entraînées par la transpiration. Ce sont des boissons à réserver pour les efforts de courte durée.

 

Des boissons isotoniques

Elles contiennent autant de sodium qu’il y en a dans les cellules de notre corps. Ainsi, cela va faciliter la digestion (pas de désordres des concentrations entre les différents milieux) et remplacer les pertes en sodium provoquées par la transpiration. Une boisson isotonique est donc un premier pas vers une bonne boisson de l'effort et de la performance. Compter 500 à 700 mg de sodium par litre de boisson.

 

Des boissons énergétiques

Elles contiennent des glucides et des électrolytes. Pendant l’exercice, elles donnent de l’énergie aux muscles, aident à maintenir le taux de sucre dans le sang et à diminuer le risque de déshydratation ou d’hyponatrémie. C'est un bon choix pour la performance mais toutes ne contiennent pas les bonnes quantités de minéraux pour les efforts d'endurance.

 

Des boissons sucrées

Il est préférable de sucrer son eau si l’exercice dure plus de 45 à 50 minutes ou s’il est intense. La solution optimale : prendre environ 1 gramme de glucides par minute, c’est-à-dire 1 litre d’une boisson à 6% de glucides par heure.

Les boissons contenant plus de 8% de glucides comme les jus de fruits, les sodas, et certaines boissons énergétiques ne sont pas recommandées pendant l’effort. En effet, elles sont beaucoup plus concentrées que le sang en substances autres que les molécules d’eau. Pour diluer ces substances, l’eau passe du sang aux intestins et la boisson très sucrée vous « reste sur l’estomac » à cause des déséquilibres ioniques. De la même manière, ne mettez pas du sucre de table dans votre boisson : la grande quantité de fructose présente aura tendance à vous balloner au cours de l'effort. Choisissez des préparations en poudre dédiées ou faîtes votre propre mélange avec du glucose, de la maltodextrine ou un sucre similaire.

 

Des boissons de récupération

Elles sont utiles aux grands sportifs pour refaire les réserves musculaires de glucides et réparer les tissus. Un entraînement de longue durée et de haute intensité épuise les réserves d'énergie même si on a pris une boisson énergétique pendant l'effort. Il importe donc de refaire son stock d'énergie. Ces boissons sont donc utiles après les efforts d'ultra endurance.

 

source: lanutrition.fr


Cette semaine c'est à l'Ethias trophy, le plus gros tournoi de tennis masculin de belgique, que nos kinés vont aller masser les joueurs... bon courage à eux... plus d'info sur www.ethiastrophy.be avec nos finalistes de la coupe Davis 2015:  Steve Darcis et Ruben Bemelmans






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OBÉSITÉ: En 2030, l'Europe « explose » son IMC – EuroPRevent 2014

En 2030, 9 hommes sur 10 seront en surpoids ou obèses en Irlande ; à partir de l’âge de 40 ans, les adultes européens prennent en moyenne 1 kilo par an ; Ces quelques repères nous sont apportés par cet abstract du Congrès EuroPRevent 2014. Une étude qui estime la prévalence de l’obésité dans 53 pays européens d’ici à 2030, prévoit une véritable submersion par les maladies non transmissibles déjà principales causes de décès en Europe. Des estimations précieuses pour orienter les politiques de santé européennes, dans l’allocation des ressources et la mise en œuvre des interventions de prévention.

 

Pouvoir quantifier la menace posée par l’épidémie galopante d’obésité, au niveau national et régional et évaluer l’efficacité des interventions sur le fardeau futur de la maladie de la maladie est devenu une nécessité pour tenter d’adapter des systèmes de santé le plus souvent déjà dépassés. Ici les chercheurs ont utilisé un modèle mathématique multivariable prenant en compte les données d’IMC et d’obésité spécifiques à chaque pays pour faire leurs projections à 2030 et évalué les effets de 3 interventions hypothétiques, les interventions de base en soins primaires sas prendre particulièrement en compte la progression des IMC, une diminution de 1 % de la progression estimée de l’IMC; une diminution de 5 % de la progression estimée de l’IMC. Les bases retenues pour définir l’obésité sont ceux de l’OMS, soit,

·         poids de santé : IMC ≤ 24,99 kg/m²) 

·         surpoids et obésité : IMC ≥ 25 kg/m² 

·         obésité : IMC ≥ 30 kg/m²

L’analyse conclut, que d’ici à 2030,

·         si les taux d’obésité vont augmenter partout en Europe, sans exception, chez les hommes comme chez les femmes, ces taux resteront très variables selon les pays.

·         La fourchette de prévalence de l’obésité 2030 s’étend en effet de 15 % aux Pays-Bas et en Belgique à 47% en Irlande.

·         Chez les femmes 

-         en matière de surpoids + obésité, l’Irlande atteint ainsi une prévalence de 84 %.

-         Sur l’obésité seule, la fourchette de prévalence de l’obésité varie de 10% en Roumanie à 47 % en Irlande,

·         Chez les hommes,

-         le surpoids + obésité augmente entre 2010 et 2030 pour atteindre 75 % au Royaume-Uni, 80 % en République tchèque, en Espagne et en Pologne et jusqu’à 90 % en Irlande,

-         les prévalences les plus faibles de surpoids sont identifiées, pour 2030, en Belgique (44 %) et aux Pays-Bas (47 %).

-         Quant à l’obésité, les taux varient de 10% en Roumanie à 35% au Royaume-Uni, 38% en République tchèque, 40% en Grèce, et 58% en Irlande.

Ces projections mettent également en lumière l’absence de probabilité que ces augmentations puissent marquer des temps d’arrêt ou  » plateaux  » quel que soit le pays d’Europe. N.B. les données ne sont pas précisées pour la France.

 

Sur les  » maladies apparentées « :  

·         L’incidence de la maladie coronarienne et des AVC devrait atteindre 1,6 % en Europe, 

·         l’augmentation la plus forte de cette incidence est identifiée en Autriche, en Lettonie et en Turquie pour atteindre 2,5% en 2030,

 

Le facteur économique : Enfin, les chercheurs ne se privent pas de faire un  » parallèle  » entre libéralité de l’économie –comme en Irlande ou au Royaume-Uni-, lobby des industries agro-alimentaires pour maximiser leurs profits et hausse galopante des taux d’obésité. En revanche, disent-ils, l’obésité semble mieux freinée aux Pays-Bas, Allemagne, Belgique, Suède, Danemark, Finlande et Autriche où l’économie de marché est plus réglementée. 

Les stratégies qui visent à aider les pays à réduire l’obésité par la promotion de l’activité physique et une alimentation saine sont bien évidemment mises ici à l’honneur. D’autant que ces données sont jugées encore très sous-estimées, en particulier dans l’ampleur de l’augmentation estimée de la prévalence du surpoids et de l’obésité à l’enfance et la petite enfance. 

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RISQUE CARDIAQUE: Le manque d’exercice, pire que le tabagisme ou l'obésité 


Actualité publiée le 13-05-2014

British Journal of Sports Medicine

« Pire que le tabagisme ou l'obésité », c’est le manque d'exercice, le facteur majeur de maladie cardiaque chez les femmes dès la trentaine, souligne cette étude australienne. Ses conclusions, publiées dans le British Journal of Sports Medicine, rappellent 2 principes : La sédentarité est néfaste à tout âge et les facteurs de risque cardiaque ne sont pas interchangeables. 

 

L'exercice est important pour les femmes de tous âges et on ne compense pas un risque en évitant un autre : Faire régulièrement de l'exercice n’annule pas l’effet du tabagisme. De précédentes études ont déjà établi que l’exercice physique peut réduire le risque de maladie cardiaque, accident vasculaire cérébral, de diabète et de cancer jusqu'à 50% et réduire le risque de décès prématuré de plus de 30 %.

 

C’est ce que confirment ici les chercheurs des Universités de Sydney et de Queensland (Australie) qui cherchaient à déterminer la proportion de maladies cardiaques attribuable à des facteurs de risque spécifiques : le tabagisme, l'inactivité physique, un indice de masse corporelle (IMC) élevé, et l'hypertension artérielle chez des femmes appartenant à 15 groupes d'âge de 22 à 27 ans (n=9.608) à 85-90 ans (n=3. 901) participant à l’Australian Longitudinal Study on Women's Health.

Les chercheurs ont comparé, les risques relatifs de maladie cardiaque liés à 

·         un IMC élevé (> 23kg/m2 ) vs IMC < 23kg/m2, 

·         chez les fumeuses actuelles vs non-fumeuses,

·         une pression artérielle élevée (> 115mmHg moyenne) vs < 115mmHg 

·         l’absence d’activité physique ou une activité physique modérée vs une activité physique intense, via les « équivalents métaboliques » (ou MET : quantité d'énergie brûlée/minute).

Les résultats ont été exprimés en « PAR » (population attributable risk), c’est-à-dire en part du risque attribuable au facteur de risque dans le risque global de maladie cardiaque, soit l’incidence de la maladie qui serait évitée si ce facteur de risque pouvait être évité. 

Leur analyse conclut à,

·         Un risque de maladie cardiaque associé à chaque facteur de risque ou PAR variant, en fonction de la prévalence du dit facteur de risque, pour chaque groupe d'âge.

·         Un PAR plus élevé du tabagisme chez les femmes âgées de moins de 30 ans. En arrêtant de fumer, les femmes de cette tranche d’âge éviteraient environ 55-60 % du risque de maladie cardiaque,

·         Un PAR plus élevé de l’inactivité physique chez les femmes âgées 31 ans et plus : En pratiquant ou en augmentant leur pratique d’activité physique, 

-         les femmes âgées de 22 à 29 ans, éviteraient environ 48% des cas de maladie cardiaque,

-         les femmes âgées de 31 à 36 ans éviteraient environ 51% des cas de maladie cardiaque,

-         les femmes âgées de 47 à 64 ans, 33% des cas de maladie cardiaque, 

-         les femmes âgées de 73 à 90 ans, 24% des cas de maladie cardiaque. 

 

Les chercheurs concluent que dès 30 ans, le risque cardiaque attribuable à l’inactivité l’emporte sur d'autres facteurs de risque dont un IMC élevé. Le facteur inactivité est donc celui qui, globalement mérite le plus d’être corrigé, car c’est le plus impactant dans la tranche d’âge (et non celui intrinsèquement est associé au risque cardiaque le plus élevé chez un individu donné). Dans cette dernière optique en effet, le tabagisme serait associé à la plus grande part du risque de maladie cardiaque à tous âges, précisent les auteurs.

Conclusion, la promotion et le maintien de l'activité physique, une priorité de santé publique, avant toute autre.

 

Source: British Journal of Sports Medicine May 8 2014 Comparing population attributable risks for heart disease across the adult lifespan in women


publié sur: http://www.santelog.com/news/cardiologie/risque-cardiaque-le-manque-d-exercice-pire-que-le-tabagisme-ou-l-obesite_12304_lirelasuite.htm#lirelasuite